Ce n’est pas qu’une métaphore de dire qu’après le noir, vient la lumière. Le passage du tunnel du Mont Blanc a marqué réellement le début de notre voyage, en quittant la France mais également en nous faisant passer du temps pluvieux et maussade à un paysage italien enneigé et ensoleillé, ma ch’è bello ! On ne va pas vous mentir en vous disant qu’on a pas eu que du soleil mais çà c’est une autre histoire.




Nous voilà enfin sur les routes de l’Italie du nord, où nous avons basé notre itinéraire sur la découverte des grands lacs. La vue du lac majeur nous a laissé perplexe, franchement moyen. Loin de nous abattre, nous avons poursuivi avec la ville et le lac de Côme, très joli, notamment la route reliant Côme à Bellagio avec une vue imprenable sur le lac et ses villas mondaines de tailles surréalistes. Le lac d’iséo est de loin de plus petit mais d’un charme certain. Pour finir, le lac de garde a fini de nous charmer avec l’enchanteresse petite presqu’île de Sirmione, où l’on a apprécié un magnifique couché de soleil devant un apérol spritz per favore ! 



Petites anecdotes au cours de notre traversée en Italie, sinon se ne serait quand même pas drôle. Nous avons gravi à pied une montagne assez raide selon tony, très, très raide selon moi pendant 2h30 pour arriver au sommet de la Punta d’erna, puis redescendu pendant une belle heure pour s’apercevoir que le téléphérique qui devait ouvrir une semaine plus tard avait ouvert en avance: on pouvait monté en 5 minutes et redescendre pour moins de temps. Une belle VDM. Alors on s’est trouvé toutes les excuses du monde du genre « nous au moins on l’a bien mérité cette vue, pas comme ces viocs! ». On est aussi tombé en panne, notre vieux jeannot nous a fait une petite frayeur. Heureusement que le père de tony nous avez mis une sorte de petite médaille miraculeuse de saint christophe, saint patron de la route pour nous accompagner dans nos aventures car un miracle s’est produit. En tombant en panne, nous nous sommes littéralement, laissé glisser sur un parking d’une entreprise de réparation de trains, à peine avons nous expliquer que nous étions en panne, que 3 cheminots avaient déjà les mains dans le moteur. En deux en trois mouvements, une pièce bidouillée et trois tour de clés, le merco était réparé et les ouvriers récompensé en saucisson made in france et fiole Ricard ! merci Giorgio, Merci Lucas ! 


On voulait également partager dans ce court, trop court, article sur l’Italie, le coup de coeur que nous avons eu pour la ville de Bergame et Brescia, deux villes plus populaires mais avec une âme et un charme certain. Deux villes aux couleurs chaudes et chatoyantes, à l’architecture éblouissantes et à l’atmosphère accueillante. Le coup de coeur que nous avons eu également tous les deux pour la gastronomie italienne, le débat est ouvert; gastronomie française ou italienne ? Nos coeurs balance encore.. on oubliera pas de sitôt le bon goût des glaces, la bonne mozzarella burrata, le parmesan pas cher et savoureux, les artichauts et légumes marinés et tutti gli salumi. On s’est peut être même dit qu’on repasserait en italie en rentrant pour remplir notre camion bazaar de tous ce qui se faisait de meilleurs pour le partager avec vous.


Une dernière halte, et pas la moindre, à Venise, ville des canaux, de la dolce vite par excellence et des élans d’amour kitsch, avant de rejoindre Trévise et la frontière slovène. Venise, nous a charmé, dès lors où l’on s’est écarté des sentiers battus. On a quand même visité l’intérieur doré de la très belle basilique de San Marco, aperçu le pont des soupirs et on a fui, loin très loin des places touristiques, des gens qui te demandent de l’argent et te jette des graines aux visages pour qu’une horde de pigeon se pose sur toi. On s’est perdu dans le dédale de petite ruelles de la ville, à la fois calme, authentiques et belles, préférant le quartier du castello et le dorsoduro. Venise est magique et changeante; charmante ensoleillé, mystérieuse sous la pluie et angoissante la nuit.